AUGUSTE VICTOR LOUIS VERNEUIL
Auguste Victor Louis Verneuil ( 3 novembre 1856, 27 avril 1913) était un chimiste français célèbre pour avoir inventé le premier processus commercialement viable de fabrication de pierres précieuses synthétiques.
En 1902, il découvrit le processus de fusion à la flamme aujourd’hui communément appelé processus Verneuil, qui reste toujours de nos jours d’actualité pour obtenir des corindons et des rubis synthétiques.
OUI MAIS 200 ANS AVANT ?
- La taille des pierres est connue depuis l’antiquité
- En 1700, un genevois d’origine italienne, géomètre, mathématicien et astronome trouva le moyen de percer les rubis et de l’appliquer au perfectionnement des montres.
NICOLAS FATIO
Ado, il tentait d’établir l’altitude du mont blanc.
A 24 ans il rejoint Londres et intègre la société royale
Au début du 18ème siècle, de nombreux horlogers quittent la France pour l’Angleterre.
Nicolas Fatio collabore avec les frères Debaufre
Etude de la précision des montres.
Précision remise en cause sur la durée par l’usure des frottements des métaux de faible qualité.
QUELQUES ETAPES CLEFS
-1700 Perçage
-1702 Départ pour l’Angleterre, Londres
-1704 Brevet Anglais délivré à Fatio
-Par la suite, Fatio s’associe avec Pierre et Thomas DEBAUFRE pour développer l’implantation des pierres dans les mouvements de montre
1704 à 1770
– Seuls le pivotement du balancier et le contre-pivots furent équipés (diminution des frottements et précision accrue).
– Puis successivement tous les autres points de pivotements
– Pour les échappements suivants (cylindre, ancre) les pierres dures ont été généralisées.
1704 à 1770 (suite)
– Les pierres permettent de diminuer les forces de frottement, de réduire la force motrice, de mieux maintenir l’huile aux points de pivotement, de diminuer considérablement l’usure des pivots. Donc d’augmenter la précision et la longévité.
– Première application: la montre de marine de John Harrison (voir chronométrie de marine)
1770 et après
Jusqu’en 1770, seul les Horlogers Anglais bénéficient de ce perfectionnement car les procédés de fabrication furent tenus secret.
Pierre Le Roy s’indigne que la France ait un tel retard (mémoire du 6 septembre 1771)
FERDINAND BERTHOUD
Envoyé en Angleterre pour connaître les travaux Anglais sur les horloges de marine.
Les montre de Harrison sont équipées de rubis
Il débauche les artisans Anglais et ramène tout en France, les pierres, les techniques perçage, le savoir faire, l’expérience
Il fabriqua les deux premières montres empierrées du continent.
ABRAHAM LOUIS BREGUET
Il se procura des pierres percées grâce à ses bonnes relations avec les horlogers Anglais, et autre fournitures en pierre dure.
Sa maison de Paris produit vers 1796 les montres « souscription » dont le cylindre était en rubis.
Il fit un large usage des pierres d’horlogerie dans ses mécanismes; paliers de pivotement, contre-pivots, rouleaux ou cylindres, levées d’échappement ou de détente, etc .. En rubis ou saphir
Réservé au montres d’exception, le rubis commencera à se généraliser en 1823 à la chaux de fond en Suisse
FABRICATION DU RUBIS SYNTHETIQUE
Poudre de base Alumine pure Al2O3
L’alumine fond en (5) à 2050°C gréace à un mélange d’oxygène et d’hydrogène (9 et 10)
Elle cristallise en (7) où se forme le bloc.
Le processus dure entre 4 et 12 heures
CONCLUSION
On trouve le corindon dans de nombreuses applications, verre de montre, appareils de mesure, appareils médicaux, etc..
Toutes les montres de bonne facture sont équipées de Rubis, mécaniques comme quartz
La montre LEROY 01 en possède à elle seule 70